Chindongo demasoni
Chindongo demasoni (Konings, 1994)
Synonyme :
- Pseudotropheus demasoni Konings, 1994
L’espèce
Chindongo demasoni est un petit Mbuna d’une longueur de 6 à 8 cm.
Son patron mélanique est bleu foncé, presque noir, avec des barres verticales irrégulières bleu clair, qui deviennent horizontale sur la tête. Les nageoires dorsales, anales et pelviennes sont bleus foncés à noires, avec un fin liseré bleu clair, presque blanc. La caudale est bleu foncé, presque noire avec 2 liserés (haut et bas) et des taches bleu clair. Chindongo demasoni ne présente aucun dichromisme sexuel.
Distribution
Chindongo demasoni est réparti à Pombo Reef et Ndumi Reef, environ 15 km au sud du delta de la rivière Ruhuhu, sur la côte tanzanienne, où il occupe la partie supérieure des éboulis rocheux, dans les 5 premiers mètres.
Alimentation
Chindongo demasoni est herbivore. Dans son milieu naturel, il se nourrit des algues fixées aux rochers. En aquarium, il faudra lui fournir des aliments d’origines végétales, spriruline, paillettes, épinards, salade…
Comportement
Comportement interspécifique : Chindongo demasoni est un solitaire relativement calme.
Comportement intraspécifique : Dans un aquarium de dimensions inadaptées, il aura tendance à s’accrocher avec ses congénères, beaucoup plus que ses autres cousins Chindongo ou pseudotropheus.
Maintenance
Chindongo demasoni reste un petit Mbuna difficile à maintenir du fait de son comportement intraspécifique. L’idéal est de disposer d’un bac assez volumineux. Il sera de plus difficile de maintenir plus d’un spécimen en aquarium. Le décor devra comprendre de nombreuses cavernes et crevasses pour que notre poisson puisse se cacher.Comme dans son habitat naturel, en aquarium, il a tendance à occuper également la partie supérieure du décor rocheux.
Personnellement, je n’ai pas réussit à les maintenir longtemps. J’en avais introduit un groupe de 5 dans un aquarium de 240 litres, avec un bon décor rocheux. Je me suis vite retrouvé avec 2 spécimens qui se cartonnaient en permanence, pour ne finir qu’avec un spécimen très amoché au bout de quelques semaines. Et en moins de mois, je n’en avais plus un seul. C’est dommage, car c’est un très joli poisson.
Bibliographie
- W. Staeck et H. Linke, « Cichlides africains, espèces d’Afrique orientale » – Tetra, édition 1999
Autres ressources sur le web
- MalawiCichlids.com (en anglais) : http://malawicichlids.com/mw09005b.htm
- Fishbase : http://www.fishbase.org/