Le coin des affreux (sélection et hybridation)
L’objectif de ces pages est destiné à attirer l’attention sur certaines pratiques intolérables en aquariophilies. Parmi les pratiques qui m’irritent le plus, il y a la commercialisation de ce que j’appelle les affreux.
Commençons par une petite définition pour expliquer l’hybridation. Un hybride est un être (un poisson, dans notre cas) résultant du croisement de deux parents différant l’un de l’autre par un ou plusieurs caractères, donc deux parents d’espèces différentes ou en poussant le raisonnement plus loin, de variétés géographiques de la même espèce.
Dans le milieu naturel, certaines hybridations accidentelles peuvent se produire, mais restent assez rares, de part l’éloignement des populations à risque, le nombre de spécimens disponibles et l’espace dont ils disposent.
Des Affreux chez le Cichlidés
En aquarium, il en est tout autrement, les populations sont en nombre limitées pour un espace réduit et parfois cohabitent avec des espèces proches, augmentant les risques l’hybridation. Cela m’est arrivé et cela peut arriver à tout le monde, le plus souvent par mégarde ou méconnaissance du problème. Dans ce cas, un conseil : ne pas diffuser la progéniture, même à titre gracieux. Au mieux, elle servira de nourriture aux plus grands (c’est ce que je fais quand ça m’arrive) et ainsi, l’hybridation n’aura pas de suite.
Mais, pire que cela, certains professionnels créent artificiellement et volontairement de nouvelles espèces ou variétés, que se soit par hybridation, mutation génétique et autres traficotages, et les diffusent dans le seul but de se faire du fric. Qui n’a jamais été interpellé par des Chanda fluo, des formes voile ou ballon… Mais ne vous leurrez pas, ce n’est pas pour assouvir la soif des passionnés, mais uniquement pour le profit. Ces pratiques sont à dénoncer et j’invite les lecteurs de cette page à dénoncer la vente de ces espèces auprès des commerçants concernés.
Dame nature nous offre suffisamment de diversité, de formes, de colorations, de comportements, pour ne pas avoir à jouer les apprentis sorciers.
Dans les pages suivantes, vous trouverez, quelques espèces que j’ai pu voir et photographier. Je n’hésite pas à citer les lieux où sont prises les photographies (le commerçant n’ont qu’à être plus sérieux).
Vous en trouverez d’autres dans le musée des horreurs sur le site de P. (P point).
Ces pages sont sponsorisée par :