En hommage à Roger Pourriot (1932 – 2008)
Lundi 18 mai, la Société Zoologique de France (SZF) et l’Association française de Limnologie (AFL) organisaient une journée scientifique sur l’hydrobiologie (écologie des eaux douces, aquariophilie, rotifères) au Muséum national d’Histoire naturelle, en hommage à Roger Pourriot (1932 – 2008). Au programme, diverses conférences débats, sur des sujets qui ont rythmés la vie de Roger Pouriot.
Pris dans le bouchons, je suis arrivé vers 11 h, prenant en cours, la conférence de Maïa AKOPIAN (Agence de l’eau Seine Normandie), sur les problèmes de surveillance et de gestion des systèmes aquatiques en France. Sujet passionnant, mais tronqué avec mon retard. Etaient présent Robert Allgayer et Jean-Pierre Hacard, des scientifiques, curieux et proches de M. Pourriot. Il s’en est suivi, une discussion sur ce grand homme avant que tout le monde se disperse pour la pause déjeunée.
En début d’après midi, tous le monde a repris sa place dans l’Amphi. Nous avons été rejoints par Yves Fermon, pour une présentation de l’aquariophile Roger Pouriot. Jean-Pierre a commencé par parler de son ami, avant que Robert nous retrace les principales contributions aquariophiles de cet homme.
Cette présentation a été suivie de la présentation du travail de Roger sur les rotifères, avec 2 vidéos, plusieurs fois primées, nous permettant de découvrir ces microscopiques petites bêtes. N’étant pas spécialisé dans ce domaine, j’ai trouvé cela très intéressant.
Après ces vidéo, Yves et moi nous sommes éclipser pour boire un petit café et discuter de divers sujet. Comme d’hab., on a refait le monde !
Brachion sur livt.net
Malgré le trajet et les bouchons, la journée fut très enrichissante.
Les lignes qui suivent, ont été écrites par Roger Pourriot dans un volume de la Collection d’écologie ("Ecologie du plancton des eaux continentales", Masson, 1982) caractérisent bien l’humanisme de ce grand scientifique. Citation que je tiens à partager.
"De même que la notion de sélection, celle de compétition change de signification lorsqu’elle passe du domaine biologique au domaine social humain. Pour l’homme "occidental", il ne s’agit plus d’assurer la survie de l’espèce mais d’acquérir un pouvoir, parfois dérisoire, souvent vain, dont la finalité lui échappe et n’est plus synonyme de mieux être. Dans notre société industrielle, la "compétition" m’est apparue très tôt comme nuisible et, en tout cas, peu en rapport avec mon tempérament. Dans la mesure de mes moyens et en dépit de mes erreurs, j’ai toujours tenté de privilégier la coopération, bien plus fructueuse et enrichissante." |
Un grand Monsieur Roger Pourriot !